Le Tour Auto fait partie des rendez- vous incontournables du calendrier automobile international : sportivité, rareté, légende, patrimoine et découverte de la France sont la recette de son succès. Véritable musée à ciel ouvert, ce rallye est une ode à la compétition automobile que les pilotes engagés réciteront du 22 au 27 avril 2024. La 33ème édition du plus grand rallye historique français célébrera la BMW 3.0 CSL et les prototypes. A vos moteurs, prêts, partez !
Direction Biarritz
Le Tour Auto m et à nouveau le cap sur l’Atlantique et retrouve l’une de ses destinations préférées, à savoir Biarritz qui fut déjà la ville d’arrivée de nombreuses éditions, la dernière en date remontant à 2017. Après la journée des vérifications et l’exposition des voitures le lundi 22 avril au Hall 6 du Paris Expo Porte de Versailles, pilotes et copilotes prendront la route d’un itinéraire de 2 000 km pour rallier l’élégante ville balnéaire de la côte basque. Petits et grands pourront se rendre sur le Parc Fermé qui prendra place à la Cité de l’ Océan pour la dernière journée d’exposition des voitures.
Comme le veut la tradition, l’édition 2024 du Tour Auto commencera le lundi 22 avril par une exposition des voitures à Paris. Le lendemain (mardi 23 avril) les concurrents quitteront la capitale dès les premières heures de la matinée pour rejoindre l’Autodrome UTAC Linas-Montlhéry où sera donné le départ officiel dans le cadre du Centenaire de l’Autodrome, avec une épreuve spéciale dès le début du rallye. Puis, ils se lanceront sur les routes de France et se mesureront lors d’épreuves chronométrées (Compétition ou Régularité) sur quatre circuits (Bugatti – Le Mans, Val de Vienne, Nogaro, Pau Arnos) et une dizaine d’épreuves spéciales disputées sur routes fermées. Le parcours du Tour Auto, chaque année renouvelé, passera par Tours, La Grange de Meslay, Limoges, Carcassonne, Pau et Biarritz où les concurrents seront attendus samedi soir. L’itinéraire détaillé, avec les horaires de passage dans les communes, sera communiqué prochainement.
Voitures à l’honneur
L’édition 2024 du Tour Auto mettra en lumière la BMW 3.0 CSL, et les prototypes des années 50 à 70 ayant contribué à l’histoire du Tour de France Automobile. Un prototype est l’essence -même de la compétition automobile, c’est une œuvre d’ingénierie pensée et conçue uniquement pour la course sur circuit. Or le Tour de France Automobile a accueilli plusieurs de ces bolides, depuis les Jaguar et Porsche des années 1950 jusqu’aux Matra MS650 et Ferrari 512M au début des années 1970, sans oublier les Porsche 904, 906 ou 910, conçues pour gagner en rallye comme sur circuit. Tous ces modèles ont marqué les esprits par les prouesses de leurs pilotes à l’image de Vic Elford, pilote britannique, qui a remporté les 12 Heures de Sebring en 1967 au volant d’une Porsche 906 ou encore Henri Pescarolo, la légende des 24 Heures du Mans, qui a participé à de nombreuses courses d’endurance au volant d’une Matra MS650.
L’opportunité d’apercevoir l’une de ces sportives sur un circuit lors d’une manifestation historique, est rarissime et, lors du Tour Auto ce ne sera pas un mais plusieurs prototypes qui sillonnent les routes françaises, irréel ! Last but not least, un hommage sera rendu à la mythique BMW 3.0 CSL qui a marqué de son empreinte le Tour de France Automobile dans les années 1970. La BMW 3.0 CSL représente la première production de BMW Motorsport GmbH, la branche «sportive » de la marque bavaroise. La CSL (L pour « Leichtbau » – « légère ») perd 200 kg par rapport à la 3.0 CS de série et est dotée d’une version revitaminée du mythique 6 cylindres en ligne BMW. Les résultats en course suivent immédiatement après la sortie de la voiture en 1972, puisque BMW remporte le Championnat d’Europe de Tourisme à six reprises entre 1974 et 1979 . Les BMW 3.0 CSL ont également fait leurs preuves au Tour de France Automobile, démontrant ainsi leur polyvalence et leur fiabilité en 1972. Ces voitures sont des légendes de l’automobile, symboles de l’ingénierie avancée de BMW et de son engagement grandissant en compétition automobile.
Crédit photos : Nicolas Bremaud, Mathieu Bonnevie