Pour honorer le centenaire des 24 Heures du Mans, Peter Auto et l’Automobile Club de l’Ouest (ACO) proposent une édition exceptionnelle du Mans Classic, avec en prime, la venue de Rafael NADAL qui a donné le départ à 16 h devant une foule de spectateurs.
Après les essais qui se sont tenus hier, ce samedi a marqué le début des courses des plateaux 1 à 6. Rafael Nadal, le tennisman aux 22 titres en Grand Chelem, a abaissé le drapeau tricolore, lançant le début d’un véritable marathon automobile. Chaque plateau va prendre la piste à trois reprises jusqu’au dimanche. À l’issue de ces trois courses, les grands vainqueurs de chaque époque de l’automobile seront récompensés.
Lors des premières courses, c’est la BMW 328 Roadster 1939 #54 d’Albert OTTEN (plateau 1), la Jaguar Type D 1954 #16 de Niklas et Lukas HALUSA (plateau 2), la Jaguar Type D 1957 #49 d’Andrew WALLACE (plateau 3) et la Ford GT40 1965 #44 de Christian GLÄSEL et Seb PEREZ (plateau 4) qui se sont imposées.
Les jeunes pilotes ont aussi pu se lancer à l’assaut du circuit de la Sarthe lors du Little Big Mans. Sous une standing ovation, ils se sont élancés avec un départ type « Le Mans ». Au volant de voitures à moteur électrique ou thermique, répliques miniatures des modèles qui ont fait la légende des 24 Heures du Mans, nous retrouvons une Peugeot 302-402, une Jaguar Type D, une Matra MS670, une Porsche 917 mais aussi des Bugatti T35 et des Bugatti T55 ! Au total, ce ne sont pas moins de 95 pilotes en herbe qui ont couru pour rejoindre leur voiture de l’autre côté de la piste comme le veut la tradition.
À 12 h 30, les voitures de la Grande Exposition du Centenaire ont provisoirement quitté le Musée des 24 Heures du Mans. Des modèles iconiques, réunis par Peter Auto et l’ACO, ont paradé sur le circuit. Parmi eux, la Lorraine-Dietrich B3-6 de 1926, première voiture à arborer un feu anti-brouillard. On y retrouvait également la Porsche 917K, qui permit à la firme allemande de s’imposer pour la première fois en 1970. La Rondeau M379 B de 1980, avec laquelle Jean Rondeau, son concepteur, est devenu le premier (et seul) pilote à gagner au volant de sa propre machine. Aussi, la fameuse Mazda 787B de 1991, avec le bruit typique de son moteur rotatif. Une démonstration mémorable célébrant les 100 ans de l’épreuve.
En plus du spectacle offert par les voitures, qu’elles soient sur la piste ou dans les clubs répartis sur le Circuit Bugatti, Le Mans Classic offre de nombreux autres moyens de se divertir. Au cœur des villages, les spectateurs peuvent se divertir avec des films mythiques projetés en plein air (C’était un rendez-vous, Le Mans 66, Retour vers le Futur…). Le Mans Classic se vit aussi à travers l’ambiance sonore, à la fois des moteurs vrombissants et des concerts itinérants tels que le Bagad de Lann-Bihoué et les concerts statiques comme la soirée Nostalgie.
Crédit photos : Peter auto, Vintage Road Trip