Une incroyable Jaguar XJR-1991 LM 12, une Aston Martin DBR2007 GT9 1, une Rondeau M1983 de 482 et une Jaguar XJ1993 C LM de 220 sont mises en vente par RM Sotheby’s le 9 juin lors du centenaire des 24 heures du Mans.
Jaguar a un palmarès illustre en endurance et sa place dans l’histoire du Mans est incontestable. La Jaguar XJR-1991 LM de 12 est non seulement étonnamment belle à regarder dans sa livrée violette bicolore Silk Cut Jaguar d’époque, mais elle a également un succès incroyable en compétition. Cela comprend une 4e place au classement général aux 1991 Heures du Mans 24, pilotée par Derek Warwick, John Nielsen et Andy Wallace, en plus d’une victoire de classe (2e au total) à l’édition 1992 des 24 Heures de Daytona et une autre 4e place au classement général aux 1992 Heures de Sebring 12. L’histoire du châssis 891 ne s’arrête cependant pas là, cet exemplaire ayant été couru dans de nombreuses épreuves historiques, notamment au Mans Classic en 2018, où il a réalisé le tour le plus rapide et le temps de qualification combiné dans la catégorie Groupe C (Estimation : 2 500 000 € – 3 000 000 € EUR).
Une autre partie importante de l’histoire de Jaguar au Mans de la même époque est la Jaguar XJ1993 C LM de 220, un développement TWR des voitures de route XJ220, qui a été brièvement classée comme la machine légale de route la plus rapide au monde. Il s’agit d’un exemple étonnamment rare, celui-ci n’étant que l’un des quatre châssis XJ220 C sur mesure construits. Pilotée par David Brabham, John Nielsen et la future star de la Formule 1 David Coulthard au Mans en 1993, elle s’est avérée être la dernière « victoire » de Jaguar au Mans, en tête de la catégorie GT aux 1993 Heures du Mans 24 et en terminant 15e au classement général. Malheureusement, il a été disqualifié au motif qu’il n’était pas équipé de convertisseurs catalytiques – l’appel a été soutenu par la FIA mais pas à temps pour rétablir la victoire de classe. Après sa carrière de pilote, le châssis 002 s’est retrouvé entre les mains d’un collectionneur de voitures légendaire, le Sultan of Brunei, qui l’a acquis directement de Tom Walkinshaw Racing. Aujourd’hui, elle est proposée à partir de la collection exceptionnelle de voitures de compétition de son quatrième propriétaire. Il est désormais hautement éligible pour les compétitions historiques telles que les séries Endurance Racing Legends et Masters Endurance Legends de Peter Auto, et a en outre le potentiel d’être immatriculé sur route dans certains territoires (estimation: 1 600 000 € – 2 200 000 €). Pour en savoir plus sur cette voiture incroyable, rendez-vous ici pour voir l’ancien pilote du Mans, Alain de Cadenet, mettre la voiture à l’épreuve:.
Aux côtés de Jaguar, Aston Martin est une autre marque britannique qui a toujours disputé Le Mans, et avec plus qu’un peu de succès. L’Aston Martin DBR2007 GT9 1, construite par la très réputée équipe Prodrive, possède un illustre CV de compétition qui comprend la 3e place de la catégorie GT1 et la 22e place au classement général des 2010 Heures du Mans 24. Par la suite, la voiture aobtenu quatre podiums en Championnat du Monde FIA GT2011 1, remportant la victoire à Pékin. C’est encore un autre bel exemple qui convient parfaitement à l’offre désormais large de séries de courses d’endurance, des Peter Auto Endurance Racing Legends aux 24 Heures classiques de Daytona (estimation 2 100 000 € – 2 500 000 €).
Une célèbre création des frères Maserati, Osca a été développée par eux pour construire exclusivement des voitures de sport de compétition. Cette OSCA MT1954 de 4 de Morelli est un bel exemple de compétition, étant l’une des deux seules voitures qui ont été engagées par l’usine aux 1954 Heures du Mans 24. Conservant son moteur d’appariement des numéros, cet exemplaire a été méticuleusement entretenu au cours de ses 28 années de propriété actuelle et est présenté avec de nombreux documents datant de sa course au Mans 1954, en plus des factures de restauration et des recherches du propriétaire. Cet exemple historiquement significatif de la course sportive dominante des frères Maserati dans les années 1950 est estimé à vendre entre 1 300 000 € et 1 500 000 €.
Rondeau, bien qu’il ne soit pas un nom familier, est néanmoins une marque emblématique pour les aficionados du Mans, ayant obtenu des résultats incroyables dans la course pendant plusieurs années, malgré ses ressources limitées. La Rondeau M1983 de 482, pilotée par les légendes de l’endurance Henri Pescarolo et Thierry Boutsen au sein de l’équipe Ford France aux 1983 Heures du Mans 24, est un bel exemple d’une machine de course exceptionnellement performante du petit constructeur français. La voiture a terminé 16e de la course avant d’abandonner en raison d’une panne moteur. Ce châssis a été impeccablement préservé et restauré par l’ancien technicien de Rondeau, Philippe Belou, sur une période de 20 ans et est accompagné de documents FIA HTP et d’un ensemble de pièces de rechange (estimation : 400 000 € – 500 000 € EUR). En termes de rareté, peu de prétendants au Mans sont plus rares qu’une Spyker C2005 GT8-R 2, qui était le participant Works pour Spyker Squadron aux 2005 Heures du Mans 24. Piloté par l’équipe de l’American Le Mans Series, du FIA GT Championship et du Le Mans Series, ce bel exemplaire du constructeur néerlandais pionnier devrait se vendre entre 250 000 et 350 000 euros.