Enquête FFVE 2024 : Les retombées socio-économiques des véhicules d’époque

La Fédération Française des Véhicules d’Époque (FFVE) a récemment publié les résultats de son enquête sur les retombées socio-économiques du secteur des véhicules d’époque en France. Cette enquête, menée auprès de 12 226 collectionneurs, 284 présidents de clubs et 268 chefs d’entreprise, offre un panorama complet de l’univers des véhicules anciens et de son impact sur l’économie française.

Enquête FFVE 2024 : Les retombées socio-économiques des véhicules d’époque
Origine des répondants

Un aperçu du parc des véhicules d’époque

L’enquête porte sur un échantillon de 42 677 véhicules, répartis entre 29 114 voitures, 12 135 deux-roues et 1 428 utilitaires. Ce vaste panel permet d’obtenir une image fidèle de la composition du parc des véhicules d’époque en France. Parmi les collectionneurs interrogés, 86% possèdent au moins une voiture, 31% une moto, et 17% un utilitaire. Concernant l’usage, 80% utilisent principalement une voiture, tandis que 16% préfèrent un deux-roues et 4% un utilitaire.

Enquête FFVE 2024 : Les retombées socio-économiques des véhicules d’époque

Les véhicules d’époques en carte grise de collection

Une donnée notable de l’enquête est que 64% des véhicules les plus utilisés par les collectionneurs sont immatriculés en carte grise de collection, malgré le fait que seulement 48% du parc total des collectionneurs bénéficie de ce statut. Cela illustre l’importance croissante de la carte grise de collection pour les véhicules les plus utilisés. Les Youngtimers (véhicules âgés de 20 à 30 ans), qui représentent 13,5% des véhicules sondés, sont pour leur part souvent exclus de ce type d’immatriculation.

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Répartition des marques dans le parc des collectionneurs

Les résultats montrent que certaines marques se démarquent nettement parmi les collectionneurs. Citroën occupe la première place pour les voitures avec 31% de parts, suivie par Renault (22%), Peugeot (19%), Volkswagen (10%) et Mercedes (9%). Les collectionneurs possèdent en moyenne 3 voitures. Pour les deux-roues, Honda domine avec 35%, suivie par Yamaha (25%), Motobécane / Motoconfort / MBK (23%), BMW (16%) et Suzuki (15%). Les collectionneurs ont en moyenne 6 deux roues. Quant aux utilitaires, Citroën est également en tête avec 37%, suivie par Hotchkiss (21%), Massey Ferguson (13%), Someca (10%) et Saviem (5%). En moyenne, les collectionneurs possèdent 3 utilitaires. 

Âge des véhicules et durée de possession

86% des voitures, 87% des motos et 92% des utilitaires ont plus de 30 ans, reflétant la fidélité des collectionneurs à leurs véhicules. En moyenne, 58% des voitures sont détenues depuis plus de 10 ans, une tendance similaire pour les deux-roues (64%) et les utilitaires (54%).

La majorité des véhicules (93% des voitures et 100 % des deux roues) roulent à l’essence malgré l’entrée de véhicules plus récents dans le parc des véhicules de collection. Les utilitaires qui ne représentent que 3% des véhicules de collection sont équipés à 57% de moteur Diesel.

Pour 49 % des véhicules anciens les plus utilisés en France datent des années 70/80 contre 25% datant des années 50/60 et 21% datant des années 90/2000. Les véhicules d’avant-guerre ne représentent que 5% du parc automobile d’époque. 

Concernant l’état des véhicules, une écrasante majorité des véhicules collectionnés sont soit dans leur état d’origine, soit restaurés à l’identique. 95% des voitures, 94% des deux roues et 91% des utilitaires sont déclarés conformes à l’origine. Cela montre l’importance accordée par les collectionneurs à la préservation historique de leurs véhicules. 20% des voitures, 8 % des deux-roues et 10% des utilitaires sont restaurés par des professionnels.

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Selon la définition internationale : un véhicule est dit d’époque si celui-ci répond aux critères suivants : « C’est un véhicule routier à propulsion mécanique fabriqué depuis plus de 30 ans, préservé et entretenu en condition historiquement correcte et conservé en raison de son intérêt technique et culturel et non comme transport quotidien. »

Les dépenses et l’utilisation des véhicules

Les dépenses liées à la passion des véhicules d’époque sont significatives. Les propriétaires dépensent en moyenne 5 507 € par an, incluant les frais d’entretien, d’assurance, de carburant, et les sorties. Ce budget comprend également les coûts des déplacements et des événements auxquels ils participent. Une voiture de collection parcourt en moyenne 1 082 km par an, 776 km pour un deux-roues et 651 km pour un utilitaire.Le véhicule le plus utilisé parcourt annuellement 1 700 km.  Des chiffres relativement bas qui soulignent le caractère de loisir pour l’usage de ces véhicules. 

Événements et déplacement des collectionneurs

Un collectionneur sur deux assiste à des événements liés aux véhicules d’époque, avec une hausse notable du budget alloué aux sorties depuis 2020. Les participants consacrent en moyenne 2 467 € par an à ces événements, incluant les frais d’hébergement, de restauration, de billetterie, de visites et de transport. Chaque collectionneur réserve en moyenne 4 nuits d’hôtel par an, ce qui représente 1,5 million de nuitées annuelles en France. 38 % des propriétaires de véhicules de plus de 30 ans participent à plus de 10 sorties par an, tandis que 91 % des propriétaires de youngtimers limitent leurs sorties loisirs à moins de 10 événements annuels.

Le profil des collectionneurs de véhicules d’époque

Depuis l’enquête de la FFVE de 2020, l’âge moyen des collectionneurs a augmenté de deux ans, atteignant désormais 60 ans. Ce chiffre témoigne d’une population de collectionneurs qui, bien que vieillissante, reste active. En parallèle, il est intéressant de noter que 50 % des propriétaires de véhicules d’époque sont des retraités, ce qui souligne l’attrait de cette activité pour ceux qui ont plus de temps à consacrer à leur passion.

Le monde des véhicules de collection est largement dominé par les hommes, qui représentent 96 % des collectionneurs, seulement 4 % des femmes s’identifient comme propriétaires de véhicules anciens. 

En 2024, le revenu annuel moyen des ménages possédant des véhicules d’époque s’élève à 50 000 €. Plus précisément, un propriétaire d’automobiles dispose d’un revenu de 51 300 €, tandis que ceux qui possèdent des deux-roues gagnent en moyenne 45 800 €, et les collectionneurs d’utilitaires se situent à 41 000 €. Ces chiffres montrent une légère baisse par rapport aux enquêtes précédentes de 2020/2021, ce qui pourrait être attribué aux répercussions de l’impôt à la source sur les résultats.

En moyenne, un collectionneur possède 3 voitures d’une valeur unitaire de 21 300 €, 6 motos à 4 500 € chacune, ou encore 3 utilitaires d’une valeur individuelle de 9 600 €. 

Les motivations derrière la possession de véhicules anciens sont diverses. Pour 70 % des collectionneurs, la principale raison d’être propriétaire est l’utilisation des véhicules pour des balades familiales, des randonnées en clubs ou des événements. La nostalgie joue également un rôle important, puisque 65 % des répondants évoquent leur attachement au véhicule dans son environnement d’origine. De plus, 62 % des collectionneurs prennent plaisir à restaurer et entretenir leurs véhicules.

Malgré un contexte réglementaire de plus en plus restrictif à l’égard de l’automobile, 62 % des collectionneurs se disent confiants quant à l’avenir des véhicules anciens et leur droit de circuler. Toutefois, 6 % d’entre eux expriment des inquiétudes concernant les restrictions de circulation et les contraintes imposées par le contrôle technique. Ces préoccupations soulignent la nécessité d’un dialogue entre les passionnés et les autorités pour garantir la pérennité de cette culture automobile

Le rôle des clubs 

Les clubs de véhicules de collection en France jouent un rôle crucial dans la préservation et la promotion de l’automobile ancienne. Selon l’enquête de la FFVE 2024, la composition, l’organisation et les activités de ces clubs révèlent une dynamique riche et variée.

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En moyenne, chaque club compte environ 95 adhérents, mais 55 % d’entre eux rassemblent moins de 50 membres. Cette caractéristique souligne la multitude de petites structures locales présentes en France, en comparaison avec d’autres pays voisins. De plus, 24 % des clubs accueillent des membres non propriétaires de véhicules anciens, une stratégie efficace pour inciter de nouveaux passionnés à franchir le pas vers l’achat d’un véhicule de collection.

Les clubs de véhicules anciens sont bien répartis sur le territoire français. Environ 25 % d’entre eux affichent une portée nationale ou internationale. Par ailleurs, 65 % des clubs se définissent comme multimarques, ce qui témoigne de la diversité des productions automobiles représentées.

Les clubs se distinguent par la variété de leurs activités. Près de 68 % d’entre eux organisent des expositions, tandis que 67 % privilégient les randonnées et 55 % tiennent des réunions. Les rassemblements mensuels sont également essentiels pour la vie des clubs, représentant 41 % des activités, confirmant une tendance vers une organisation plus souple, sans contraintes administratives, permettant aux collectionneurs de passer quelques heures sur le rassemblement en accédant gratuitement au lieu de l’événement.

Les clubs offrent divers services pour enrichir l’expérience de leurs membres. Les conseils pratiques sont la priorité, avec 80 % des clubs qui proposent un accompagnement, tandis que des ressources comme des archives (30 %) et des bibliothèques (16 %) sont également disponibles. En termes de vente, 28 % des clubs possèdent une boutique, tandis que 26 % proposent des pièces détachées. La communication est facilitée par des sites internet (62 %) et des réseaux sociaux (48 %), renforçant ainsi le lien avec les membres.

Les préoccupations des clubs ont évolué depuis la dernière enquête. Grâce aux actions de la FFVE visant à obtenir des dérogations dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE) et à valoriser le patrimoine automobile, certaines inquiétudes ont été apaisées. Toutefois, le recrutement de nouveaux membres reste une priorité pour 42 % des clubs, tandis que 21 % d’entre eux ne signalent aucune préoccupation particulière.

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La digitalisation des clubs est en plein essor, avec 69 % d’entre eux actifs sur Facebook et possédant un site internet. Seuls 6 % des clubs n’ont aucune présence digitale. De plus, 62 % des clubs communiquent au moins une fois par mois avec leurs membres, ce qui souligne l’importance d’une communication régulière et efficace.

La cotisation annuelle moyenne s’élève à 37 €, tandis que le revenu annuel déclaré des clubs, intégrant les cotisations, la boutique et les sorties, atteint environ 17 460 €. Ce revenu est crucial pour la pérennité des activités et l’organisation des événements.

L’engagement des clubs ne se limite pas aux activités automobiles. Un club sur trois s’associe à des œuvres caritatives, générant en moyenne 4 329 € pour des causes solidaires, témoignant ainsi de leur implication sociale.

Concernant l’évolution des effectifs, les perspectives restent stables par rapport à la précédente enquête. 37 % des clubs anticipent une augmentation de leurs membres, tandis que 46 % prévoient une stagnation. Il est à noter qu’un club sur deux s’attend à une augmentation de l’âge moyen de ses membres au cours des cinq prochaines années, tandis que 20 % envisagent un rajeunissement de leur base de membres.

Les professionnels du secteur de l’automobile de collection

Le marché des véhicules d’époque, avec un chiffre d’affaires global estimé à 3,5 milliards d’euros, représente un secteur dynamique et porteur d’emplois. Environ 23 500 postes à temps plein sont mobilisés dans ce domaine, illustrant l’engagement des passionnés. Ce montant se divise en trois catégories principales : la restauration et le négoce de véhicules d’époque (1,3 milliard d’euros), l’entretien, les pièces détachées et les services (1,2 milliard d’euros), et le tourisme en véhicule d’époque (1 milliard d’euros).

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À travers les résultats de l’enquête 2024 de la FFVE, il est évident que le secteur des véhicules d’époque se compose majoritairement de petites entreprises. En effet, 50 % des entreprises ont moins de 10 ans, tandis que 28 % dépassent les 20 ans. La plupart d’entre elles (84 %) emploient moins de 5 salariés, et 1/3 des employés a plus de 50 ans. Ce constat souligne l’urgence de préparer la relève : 40 % des entreprises envisagent d’augmenter leurs effectifs dans les cinq prochaines années, mais 54 % rencontrent des difficultés pour trouver des candidats qualifiés.

Dans cette optique, 34 % des entreprises interrogées ont mis en place des programmes d’apprentissage, attirant principalement des jeunes de moins de 25 ans. Ces initiatives témoignent de l’intérêt croissant des jeunes pour l’univers des véhicules d’époque, garantissant ainsi le renouvellement des compétences. La FFVE (Fédération Française des Véhicules d’Époque) a également lancé le programme « Transmission des Savoirs » pour soutenir cette dynamique.

Malgré une stagnation du chiffre d’affaires par rapport à l’enquête précédente, les professionnels demeurent optimistes : 60 % d’entre eux prévoient une augmentation de leur chiffre d’affaires dans les cinq prochaines années. Toutefois, les préoccupations demeurent, car les professionnels semblent plus inquiets que les clubs et collectionneurs face à l’avenir du secteur. 59% d’entre-eux sont inquiets par la réglementation liée à l’utilisation des véhicules anciens.

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L’impact économique et écologique des événements autour des véhicules de collection

L’organisation d’événements autour des véhicules anciens représente un atout majeur pour l’économie locale et régionale. Bien que difficile à quantifier précisément, l’impact économique d’un tel événement, qu’il soit de renommée nationale ou internationale, peut être considérable. Prenons, par exemple, Le Mans Classic, qui génère tous les deux ans des retombées économiques estimées à 100 millions d’euros dans la région sarthoise. Cette somme impressionnante témoigne de l’attractivité que peuvent avoir ces événements pour le territoire et ses habitants.

Les grands salons et événements attirent en moyenne 101 500 visiteurs, ce qui témoigne de l’intérêt croissant pour les véhicules d’époque. Parmi ces visiteurs, 47,5 % sont locaux, indiquant que ces manifestations jouent un rôle crucial dans l’animation de la vie locale. De plus, 34 % des visiteurs proviennent d’autres régions du pays, tandis que 18,5 % sont internationaux. Ce mélange de visiteurs locaux, nationaux et internationaux contribue non seulement à l’animation économique de la région, mais aussi à sa notoriété sur la scène internationale.

En moyenne, un grand événement compte environ 317 exposants, dont 35 % sont locaux et 49,75 % nationaux. Cela montre que les entreprises locales bénéficient de ces événements en pouvant se faire connaître d’un public élargi. La présence d’exposants internationaux (15,25 %) ajoute une dimension supplémentaire, favorisant les échanges et le partage de connaissances au sein de la communauté des passionnés de véhicules d’époque.

Les organisateurs d’événements s’efforcent de mettre en place des pratiques éco-responsables, répondant ainsi aux attentes croissantes du public en matière de développement durable. Parmi les initiatives positives, on retrouve le recyclage et la gestion des déchets, la gestion de l’eau, et l’utilisation de gobelets recyclables. De plus, de nombreuses manifestations ont mis en place une billetterie en ligne, réduisant ainsi l’utilisation de papier.

Au niveau local, des actions sont entreprises pour favoriser une restauration en circuit court, soutenant ainsi l’économie locale et réduisant l’empreinte carbone. De plus, l’encouragement de l’utilisation des transports en commun, avec des navettes dédiées et une augmentation de leur fréquence, contribue à rendre ces événements plus accessibles tout en minimisant leur impact environnemental.

Les organisateurs sondés ont confirmé leur volonté de contribuer à des causes solidaires en reversant une partie de leurs bénéfices (moins de 5 %) à des œuvres caritatives. 

Pour renforcer l’attractivité de ces événements, 80 % des organisateurs proposent des offres spéciales pour les clubs de passionnés. Cela inclut des tarifs préférentiels pour les exposants et des billetteries à prix réduit. Ce type d’initiative favorise la participation des clubs et encourage un plus grand nombre de passionnés à se rassembler et à partager leur passion pour les véhicules anciens

Le marché des véhicules d’époque se maintient avec un chiffre d’affaires global estimé à 3,5 milliards d’euros

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Dans un contexte économique plus tendu que lors de la précédente enquête, le marché des véhicules d’époque se maintient avec un chiffre d’affaires global estimé à 3,5 milliards d’euros. Cette somme ne se limite pas seulement à l’achat et à la vente de voitures anciennes ; elle englobe également l’entretien, la restauration des véhicules, ainsi que les dépenses liées au tourisme et aux manifestations pour les passionnés au volant ou au guidon de nos chères anciennes.

Ce secteur, véritable reflet de la passion des amateurs de véhicules anciens, constitue également une source d’espoir pour l’emploi en France. En effet, on dénombre environ 23 500 postes à temps plein mobilisés par ces passionnés, avec des perspectives de croissance des effectifs à l’horizon. Ces chiffres témoignent de l’impact économique significatif du marché des véhicules d’époque.

Les réflexions et les actions menées par la Fédération Française des Véhicules d’Époque (FFVE) depuis plus de 50 ans portent leurs fruits. Parmi les initiatives notables, on peut citer les deux programmes de formation aux métiers de l’automobile d’époque, le développement des Journées européennes du patrimoine, ainsi que les nombreuses manifestations organisées à travers le pays.

De plus, la FFVE a obtenu des dérogations de circulation dans toutes les Zones à Faibles Émissions-mobilité (ZFE-m) déjà en place, facilitant ainsi l’utilisation des véhicules anciens. Le programme d’identification des Lieux de l’Histoire de l’Automobile et la récente labellisation des Villes et Villages d’Accueil des Véhicules d’Époque insufflent une dynamique porteuse pour le commerce, l’artisanat, l’emploi, le tourisme et la culture.

Il est essentiel de rappeler que le patrimoine que représentent nos véhicules d’époque n’existe que s’il roule, s’il est maintenu en bon état de fonctionnement, et surtout, s’il est transmis aux jeunes générations. La pérennité de cette passion et de ce patrimoine repose sur l’engagement de tous.

Alors, continuons à agir pour préserver et promouvoir nos véhicules d’époque, en célébrant leur histoire et leur place dans notre culture. C’est un défi qui mérite notre attention et notre passion, car ensemble, nous pouvons assurer un avenir florissant pour le marché des véhicules anciens.

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