Aujourd’hui, je vous propose une petite balade berrichonne à la découverte d’un élevage de vers à soie. Je trouve que la balade se prête bien à nos anciennes. Depuis Vierzon, des petites routes en pleine campagne, nous emmènent jusqu’à Saint Georges sur la Prée. J’ai trouvé la visite très intéressante et c’est pour cela que je la partage avec vous aujourd’hui.
Le musée se situe dans un corps de ferme à Saint Georges sur la Prée. Il est composé de 4 bâtiments qui abritent une magnanerie, une salle de filature, une salle de tissage et une de piquage.
Dans la magnanerie, des vers à soie sont élevés. Les bombyx de mûrier se nourrissent de feuille de mûrier, elles proviennent des arbres de la propriété.
On observe chaque étape de son évolution jusqu’à son éclosion. Le vers à soie passe du stade de larve à l’état ou il fait son cocon pour aboutir à sa transformation en papillon.
Avant qu’ils n’atteignent le stade de papillon le cocon est ébouillanté afin d’être tué.
Dans la magnanerie se trouve également une magnifique espèce de papillon et une espèce de chenille qui se confond avec les feuilles de chêne.
Dans la salle de filature, le guide, propriétaire des lieux, fait une démonstration de dévidage de cocon à l’aide d’une machine.
Le fil à soie grège rejoint la salle de moulinage où il subira une torsion, un décreusage et un doublage. Le fil est prêt à être tissé. Des métiers à tisser électrique et manuel sont présent dans la salle. Le guide nous explique le fonctionnement puis les visiteurs sont invités à participer sur le métier manuel.
Les motifs, qui seront reproduits sur le métier à tissus, sont d’abord piqué sur des cartons.
Un métier à ruban trône au milieu de la salle. La passementerie était une activité phare du XVIIIè siècle à Saint Etienne.
L’élevage de vers à soie était répandu en Ardèche. Ce type de culture demande de bonne condition climatique. Autrefois même les particuliers élevaient leurs vers à soie.
C’était une bonne visite ludique et agréable.
Plus d’informations :
Ce musée est définitivement fermé suite un désaccord avec la municipalité de Saint-Georges-sur-la-Prée.